#Parlons métier de préparateur·rice en déconstruction
Pourquoi parlons-nous aujourd’hui de déconstruction et non plus de démolition dans le secteur du Bâtiment ? Effectivement, auparavant, il était commun de démolir un bâtiment pour un nouveau projet et l’idée était de faire table rase. Mais différents facteurs sont apparus :
- La prise en compte de l’environnement : comment récupérer les matériaux d’un Bâtiment en démolition pour avoir moins d’impact sur l’environnement et rentrer dans une dynamique d’économie circulaire.
- La réduction des coûts : comment une gestion raisonnée d’une déconstruction peut être une occasion de récupérer des matériaux et de faire des économies.
Il était assuré que nous savions construire, il s’agit maintenant de savoir déconstruire. C’est ainsi que le métier de Préparateur·trice en déconstruction a fait son apparition dans la liste des métiers émergents déterminée par France Compétences depuis 2021. Il s’agit effectivement d’un métier qui n’existait pas jusqu’alors et qui correspond aujourd’hui à un réel besoin des entreprises.
Grosso modo, le·la Préparateur·trice en Déconstruction intervient sur le chantier sur lequel il s’agit de déconstruire l’existant et doit donc comprendre comment le bâtiment a été construit pour le démonter de la manière la plus censée et organisée possible et dans une optique de rationalisation et d’optimisation des matériaux récupérés.
- Une variété de contextes
Le·la Préparateur·trice en Déconstruction exerce dans le secteur du Bâtiment, mais aussi dans les Travaux Publics, et même sur des chantiers navals (déconstruction de bateaux). Iel peut être recruté·e autant dans une PME qu’un grand groupe ou encore une collectivité. Suivant l’ampleur des projets de déconstruction, ils peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois.
- L’environnement de travail
Le·la Préparateur·trice en Déconstruction se doit de faire l’analyse du bâtiment avant d’intervenir. Iel intervient effectivement sur différents domaines de connaissances (électricité, plomberie, menuiserie, maçonnerie…) et doit donc avoir conscience des différents risques liés et opérer avec sang-froid. Sa sécurité est garantie grâce au port d’équipements de protections individuelles (EPI) : casque, gants, chaussures de sécurité, lunettes.
A savoir que la gestion du désamiantage ne fait pas partie de ses attributions.
- Les différentes phases du métier
- Prendre connaissance du chantier et installation
- Préparer la collecte et la déconstruction sélective
- Réaliser les différentes phases de la déconstruction. Elles peuvent être manuelles (donc il faut une bonne condition physique) ou mécanique (avoir les CACES nécessaires).
- Trier les déchets en fonction des diagnostics, des clauses techniques, consignes et filières de réemploi disponibles.
Vous trouverez ICI une vidéo qui illustre ce métier.
Les entreprises recherchent de plus en plus ce métier du fait de l’obligation de gérer séparément certains flux comme le métal, le plastique, le verre, le bois, le plâtre etc…
Cette présentation métier a été faite par le CLPS, organisme de formation qui propose un Certificat de Qualification Professionnelle de Préparateur en Déconstruction, de niveau bac, qui se déroule en 7 mois et qui est financé par la Région Bretagne dans le cadre du Qualif Emploi.
- Des exemples d’entreprises en Bretagne
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