#Parlons métiers de la Rénovation Energétique

#Parlons métiers de la Rénovation Energétique

Ce n’est pas d’aujourd’hui que le secteur du Bâtiment offre de nombreuses opportunités d’emplois sur l’ensemble de ces métiers. A cet enjeu s’ajoute celui de devoir s’adapter aux objectifs fixés par les questions de Transition Écologique. De plus, des questions de foncier viennent aussi impacter les possibilités de construire des bâtiments neufs. Tout cela amène à développer l’activité du secteur vers la rénovation énergétique.

La rénovation énergétique, qu’est-ce que c’est exactement ?

Il s’agit de toutes les actions que l’on peut mettre en place pour réduire la consommation d’énergie des bâtiments : isoler, changer ses fenêtres, installer un nouveau système de chauffage et de ventilation. Ainsi, on améliore le confort de l’usager, on réduit les factures et on agit sur l’environnement. Différents professionnels vont agir en vue de tenir ce triple objectif.

Les perspectives en termes d’emploi sont claires : selon une étude de France Stratégie (cellule prospective rattachée au Ministère de l’économie et à celui de l’emploi), il y aura d’ici 2030 une création de 250 000 emplois dans la rénovation énergétique des bâtiments ce qui fera 635 000 postes à pourvoir et il est déjà calculé que le nombre de débutant·e·s arrivant sur ces métiers ne suffira pas à pourvoir l’ensemble de ces postes. A l’heure actuelle, 80% des entreprises déclarent déjà peiner à recruter. Il est donc nécessaire de travailler sur l’attractivité de ces métiers afin que des personnes se forment et se reconvertissent vers ces métiers.

Selon les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience, il faudra passer de 70 000 rénovations par an en 2021 à 700 000 par an en 2030.

L’École de la Rénovation Énergétique propose sur Rennes de se former en tant que Compagnon en Rénovation Énergétique. Derrière cette appellation, on peut trouver différents métiers :

Dans le top 10 des métiers qui recrutent le plus en France en 2023, nous trouvons d’ores et déjà les métiers de couvreur·se et menuisier·e / poseur·se en isolation (enquête BMO de Pôle Emploi).

En définitive, si vous êtes motivé·e, que le secteur vous attire et partant·e pour une formation, ces métiers ne demandent pas un niveau minimal de diplôme.

A ces métiers vont s’ajouter plutôt des métiers d’encadrement et de gestion de projets qui seront accessibles après un cursus « chef de projet en rénovation énergétique » : chef de projet AMO, conseiller en rénovation globale, conseiller France Rénov’, coordinateur travaux etc…

Merci à Léna Ternot de l’École de la Rénovation Énergétique pour cette présentation.