Le métier d’économiste de la construction

 

Quand le Bâtiment va, tout va ! Maxime qui se vérifie sur le Bassin d’Emploi de Rennes au regard du nombre de chantiers de travaux publics et de construction de logements collectifs sur le territoire.

Le BTP, c’est donc 70 métiers qui vont du chef de projet BTP aux métiers du second œuvre (plaquiste, plombier, électricien, monteur en isolation) en passant par le gros œuvre (maçon, coffreur bancheur). Des métiers physiques mais pas que !!!! Par exemple le métier d’économiste de la construction. Mme Issigonis du GRETA Est-Bretagne est venu à l’Exploratoire nous en parler en tant que responsable du BTS Étude et économie de la construction.

Économiste de la construction, quézako ? Entre le chef de projet et le chef de chantier, l’économiste de la construction est chargé de chiffrer les coûts du chantier, sa faisabilité, son aspect technique et matériel. Il tient aussi une posture de conseil auprès de l’architecte ou du client. L’économiste de la construction est donc le garant de l’aspect technique du chantier et de l’aspect financier. Il doit donc être au fait des matériaux, de leurs coûts et aussi des réglementations en vigueur.

C’est un métier qui peut être très variable et diversifié selon les entreprises et le cadre des projets. Effectivement, les périmètres du projet peuvent varier : chiffrer un projet de gros œuvre, de second œuvre ou les deux, également s’il s’agit de construction en neuf ou de restauration. L’économiste de la construction peut répondre à différents types de marchés, de la commande privée au marché public. Dans le cadre d’un marché public, il doit répondre à des appels d’offres et donc être en capacité de rédiger les documents techniques adéquats. Le cadre professionnel va changer en fonction de si l’on travaille dans une entreprise du bâtiment, un bureau d’études ou s’il exerce en libéral. Les fonctions vont donc changer selon ce cadre ; plus l’entreprise est de taille et plus on aura des fonctions réparties sur plusieurs postes, plus elle est petite et plus le professionnel devra apporter une réponse globale (planification de chantier et suivi par exemple).

Les compétences requises ? De la rigueur, cela s’entend lorsque l’on manipule des chiffres et en plus sur des sommes colossales. De l’autonomie dans l’organisation de son travail. A cela on peut ajouter de la souplesse du fait que l’économiste doit devoir composer avec l’ensemble des professionnels du bâtiment et donc s’adapter à leurs contraintes et à leurs organisations respectives.

Le BTS est accessible en format « contrat de professionnalisation » ou encore en temps plein en formation. Il sera envisageable de faire une remise à niveau en mathématiques si on a quitté le système scolaire depuis quelques temps. De fait, le pilier technologique étant bien présent, les compétences mathématiques sont de mise.

A envisager pour se faire de l’expérience, des missions en intérim sont possibles sur des sites comme ouestjob.

Merci encore à Mme Issigonis pour sa présence le 20/09/2017.

Quelques sites pour aller plus loin :